Me promenant dans le port de La Rochelle, mes pas m’ont conduit jusqu’à une sculpture qui m’a intriguée.
C’est un bas-relief en bronze, verdi par le temps. Sur plus d’un mètre quarante de large et presque un mètre vingt de haut. Des visages se succèdent.
Leurs cheveux sont remplacés par un livre que le personnage au-dessus, lit. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir ici tout le fondement de Mémo-Livre.
Une personne garde en elle une mémoire, qui, si elle est ouverte à la génération suivante, se transmet. Par contre, le manque d’intérêt d’une génération suffit à endommager le savoir qui ainsi ne peut plus se transmettre.
Lorsque la transmission se fait bien, l’artiste Bruce Krebs propose une succession de transmissions intergénérationnelles, toutes plus sympathiques les unes que les autres. Les visages y sont épanouis et souriants. Certains semblent intrigués.
Lorsqu’une génération ne veut pas recevoir le savoir qui lui est transmis, elle ne peut transmettre qu’une bibliothèque partielle.
La génération suivante ne peut alors pas comprendre ce qui lui est transmis et est dans l’incapacité de transmettre à son tour.
Les générations qui vont suivre se délitent alors petit à petit, faute de connaissances, de racines.
Comme dit l’artiste, il n’y a plus de recours.
Merci à Bruce Krebs d’avoir mis en images la croyance profonde de Mémo-Livre dans son œuvre « de génération en génération ». C’est une rencontre qui a ravi mon cœur.
Notre société est portée par des millénaires de savoirs qui se sont transmis de génération en génération jusqu’à nous.
La rapidité des progrès techniques de ce dernier siècle n’a fait qu’accélérer notre quotidien. Cela laisse peu de temps pour la transmission intergénérationnelle.
Mais tout n’est pas écrit dans les livres, comme l’histoire de nos familles qui se transmettait avant, lors des veillées au coin du feu.
Les jeunes générations plus sensibles aux nouveaux médias ne lisent pas forcément d’ouvrages leur transmettant les modes de vie de nos anciens.
Alors comment encore se comprendre et vivre ensemble ?
Nous vous proposons de servir d’intermédiaire.
Les seniors au sein de votre famille ont le savoir.
J’ai le temps nécessaire pour écouter, archiver et transmettre.
Vous recevez des appels, pour vous tenir au courant tout au long de l’aventure et y participer.
Nous proposons aussi des rencontres pour revisiter le passé. C’est l’occasion de le revaloriser sous forme d’exposition et de le transmettre au sein de son quartier auprès des plus jeunes.
Cela permet de se raconter, de dire d’où l’on vient à titre individuel, mais aussi collectif.
C’est le premier jalon pour une compréhension mutuelle.
Demain s’écrit aujourd’hui si l’on garde la mémoire d’hier !
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