À vouloir bien faire, ça complique parfois le travail...
En mars dernier, je vous citais Arthur dont les séances du mardi lui faisaient du bien. Il s’agissait d’un temps pour lui, pour déposer ses souffrances.
Nous finissions tranquillement le recueil de son parcours de vie sur la fin de l’année scolaire 2020-2021 et je me mettais alors à l’écriture.
L’histoire plus ardue que de coutume, mon texte ne me satisfaisait pas. Je décidais donc avec l’accord d’Arthur de transmettre le travail à une rédactrice sur les mois d’été. Le rendez-vous était pris entre elle et moi pour la fin août.
Alors que la date approche celle-ci me rappelle, très perturbée, sa maman très malade a occupé une bonne partie de son été, elle n’a pas pu finir le travail.
Dans une société comme Mémo-Livre, si l’on ne peut pas comprendre les aidants familiaux des aînés…
Un nouveau délai est donc trouvé et j’en informe Arthur qui n’est pas pressé et se montre très compréhensif.
Ne pas surestimer ses forces
Mais le métier bénévole et ingrat, d’aidant a finalement raison de ma rédactrice qui, s’épuisant, développe, elle aussi, des soucis de santé entraînant des passages par l’hôpital. Malgré tout, elle me dit pouvoir encore assurer la fin de son travail.
Après encore plusieurs rendez-vous repoussés, j’insiste pour avoir un rendu au plus vite, pour, malgré tout, ne pas faire attendre plus que de mesure Arthur. Ma rédactrice me l’envoi finalement semaine dernière.
Hélas, trois fois hélas, le résultat n’est pas celui attendu et il y a trop de modifications de fond à réaliser. Sa santé a eu raison de la qualité de son travail.
savoir repondir
Ma rédactrice a montré sa difficulté actuelle et je ne me vois pas lui renvoyer le travail qui serait alors trop long à revenir au vu de tout le travail à refaire.
Je suis actuellement sur d’autres histoires et ne peux prendre ce temps, d’autant que mon choix, de passer par un tiers n’a pas changé. Je décide donc de faire appel à une autre rédactrice et trouve la perle !
Arthur, que j’ai tenu au courant de toutes les péripéties, semble ravi de ce nouveau choix.
Elle passe par le même genre de déboires que ceux décrits par Arthur et comprend donc parfaitement les enjeux. Bien évidemment, elle est aussi consciente des délais courts et s’y atèle le lendemain même. Enfin, elle a déjà une expérience dans l’écriture de biographie. Après toutes ces adaptations, nous repartons donc vers une nouvelle aventure.
Arthur et moi sommes confiants.
Les leçons à en tirer
- Je passe de façon plus systématique par des rédactrices afin de privilégier l’interface avec le narrateur et avec sa famille, ce qui est la spécificité de Mémo-Livre
- Je tiendrai toujours compte de la santé d’un collaborateur qui reste une de mes priorités. Pour autant en situation de fragilité, j’insisterai plus pour que la personne prenne conscience de ses limites et puisse le cas échéant déléguer le travail à une autre rédactrice (pour ce dossier-là, le temps de régler ses problèmes).
- J’ai recruté un plus grand nombre de rédactrices pour toujours avoir une personne disponible et pouvoir faire un choix en fonction du type de travail, des disponibilités de l’interlocutrice (problèmes de santé et de famille compris).
Le petit plus !
J’avais prévu de pouvoir croître dans mon activité afin de permettre au plus grand nombre de bénéficier de l’opportunité d’écrire son histoire. Cette aventure et ses mésaventures ont été riches d’enseignements, mais aussi, m’ont permis de passer plus vite le relai auprès de rédactrices de qualité. Je dispose à présent d’une équipe performante me permettant de mener de front l’écriture de plusieurs ouvrages en accroissant encore la qualité de nos services tant dans le relationnel que dans l’écriture. Nos expertises plurielles enrichissent la qualité de nos produits et permettent de répondre à une demande accrue.
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