Quand la maladie n’est pas une fin en soi
Il existe beaucoup de témoignages de vies perturbées par un décès, une maladie, un accident, et tous sont différents. Pour autant, cette littérature est à un moment la seule bouée qui reste à ces vies brisées pour se reconstruire. Souvent, les témoignages sont poignants. Ils peuvent être tristes, mais parlent le plus souvent de résilience, de cette capacité qu’a la vie pour se reconstruire.
Parmi ces livres, j’en choisirais un, celui d’une journaliste qui nous raconte l’histoire de sa fille Thaïs, pleine de vie.
Bien évidemment, l’écriture est pour cette mère un métier. Et elle n’a aucun mal à capter notre attention, avec ses mots, empreints d’émotions. Mais comment pourrait-il en être autrement, lorsque l’on vous apprend que votre enfant de deux ans est atteint d’une maladie génétique.
Elle décrit la sidération qui la prend à l’annonce de la maladie et la courte vie qui s’offre à sa fille. Mais très vite, elle nous raconte la vie de cette petite fille qui semble sentir l’urgence de vivre, et accueille tout ce qu’elle croise avec une grande vitalité.
On se laisse emporter par cette histoire touchante et ce quotidien rythmé par la maladie. On se laisse prendre au jeu de l’espoir qui fait que l’on oublierait bien l’échéance.
Nous traversons avec ses parents, les moments de doute et de tristesse, mais aussi la joie de ce petit être si gai.
C’est un livre pudique, mais pour autant sans faux-semblant, qui nous fait partager cette vie singulière le temps d’un instant.
Loin d’être triste, cet ouvrage est un moment de tendresse offert au lecteur.
Ne passez pas votre chemin.
Si le coeur vous en dit, racontez-moi, vous aussi, votre propre histoire.
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