La généalogie, même si j’ai dû l’arrêter avec ma nouvelle appréhension de l’histoire familiale, reste malgré tout, mon approche prioritaire. Ainsi, je continue de répertorier les personnes des histoires que l’on me rapporte avec leur niveau de génération par rapport au narrateur.
De même, j’identifie toujours les personnes d’après leurs lieux et dates de naissance en me servant des actes administratifs pour imaginer leurs histoires. Je recherche des informations sur les communes d’origine des anciens ainsi que des photos des lieux à l’époque où notre ancêtre y vivait. Puis, je vais consulter les fiches matricules pour retracer le parcours d’un ancêtre cité et retrouver peut-être les détails sur une blessure ou un décès. Ensuite je fais des recherches sur la météorologie, si importante dans le milieu rural, pour rendre plus vivantes les scènes et les documents officiels.
Je m’appuie sur des textes de loi, des discours, et sur les évolutions sociétales pour comprendre les modes de vie de l’époque. De plus, j’étudie les modes de transport, de chauffage, les conditions sanitaires, les recettes de cuisine mais aussi le matériel utilisé, afin de mieux rendre compte du quotidien d’une époque. Par exemple, je cherche des photos de poussettes, de bassinoires, de téléphones, de lits et berceaux…
Les documents d’Internet sont autant de pistes pour permettre une meilleure compréhension entre le récit du narrateur et son lectorat futur. La généalogie reste au cœur de ma pratique pour que le livre de mémoire d’un narrateur soit l’empreinte de ses ancêtres et non pas juste une série d’anecdotes.
J’espère que vous avez bien compris que la généalogie était quelque chose qui me tenait à coeur. Et que je prend plaisir à utiliser lorsque je fais vos livres biographiques !
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