Type bucolique
Autrefois, chaque métier trouvait sa place dans une fonction bien définie. Il n’était pas question au sein des métiers ruraux de parler simplement d’agriculteur. Ceci revêt, de nos jours, bien trop de fonctions, pour qu’un travailleur jadis ait pu sans machine les faire tenir dans le fils d’une année.
Non point de généraliste, mais des spécialistes dont notre jumentier n’est ici que prétexte pour parler de tous avec autant de respect. Le jumentier était ce que l’on nommerait de nos jours valet d’écurie. Il avait la charge des nobles animaux de la race chevaline. Son expertise étant sur cette espèce confinée, et il ne pouvait que connaître son affaire. Tout le jour, il prenait soin de leurs besoins, du pansage, au nourrissage… De l’entretien des lieux jusqu’à l’affection qui le liait à ces bêtes.
Mais on pouvait sur le même type d’office trouver le vacher dont la charge supplémentaire était de récolter le lait. Peut-être que sa femme aurait été bassecourière comme quelques membres de mon humble famille. Elle se sera alors chargée en plus des poulets, oies, pintades et canards, de baratter le lait récolté par son époux pour en faire crème et beurre. La liste serait longue de tous ces beaux métiers qui d’un animal avaient la responsabilité. De nos jours, la course est folle et doit être rentable. Point de temps pour laisser mère nature suivre son rythme. Et les hommes et femmes de souffrir avec elle.
Une pensée pour eux en ce simple texte.
Information de départ :
https://sites.google.com/site/dicometiers/j suivi des récits par les anciens rencontrés par Mémo-livre Les souvenirs de nos anciens sont encore là dans leurs mémoires. Je vous aide à les conserver.
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