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Non il ne s’agit pas d’un post sur les bienfaits de la boisson, bien loin de moi cette idée. Mais voilà, cette chanson qui parle du temps qui passe est ainsi nommé. On boit pour se souvenir.

C’est une chanson d’Henri Tachan qui date de 1968. Elle est loin de son univers de révolté, et pourtant toujours dans sa logique d’écorché vif. Peu connu du grand public, Henri Tachan, contemporains de Léo Ferré et Juliette Gréco, est pourtant de ces chanteurs qui portaient les combats d’une époque avec la rage au ventre.

Il était à Montréal (Canada) lorsque après son service de serveur il se permet de faire des vers. Dans la salle un certain Jacques Brel le remarque et lui conseille de faire de la chanson. À partir de là, il rentre en France et se lance. Il fait la première partie de Juliette Gréco et d’autres, et enregistre son premier album. En postface Brel y écrit « Le lion est lâché ! Ecouter-le rugir… Celui-là rugit fort et rugira longtemps… »


Dans la chanson que j’ai choisie on revoit le temps qui file. Il décrit en effet une vie qui passe de souvenirs en souvenirs, les différentes phases de l’enfance à l’âge mûr, et reprend tel le tic-tac de l’horloge la phrase titre. Le tempo de la musique comme pour « avec le temps » est très saccadé. Mais le rythme est gai et semble plutôt nous entraîner dans une course folle, jusqu’à la dernière phrase « on boit pour se souvenir de ne pas oublier ».


Alors n’oublions pas ; le temps passe, ne s’arrête pas et il emporte avec lui les souvenirs les plus fous. Cette énergie qui reste ainsi jusqu’au dernier souffle pour nous rappeler que nous sommes toujours les mêmes qu’au premier jour.


Ma grand-mère disait à ce sujet qu’elle se sentait toujours la petite fille de 10 ans espiègle prête à découvrir le monde. Et à parler régulièrement avec nos anciens, je me rends compte que c’est effectivement souvent le cas. Ils semblent avoir traversé leurs premières années de vie jusqu’à l’âge qui va les marquer (ma grand-mère c’était ses dix ans), et puis ils grandissent avec l’énergie intacte de ces jours-là.

Par ailleurs, vous, quel est votre âge de référence ? Celui qui fait encore partie de vous et qui vous donne votre énergie ? Partagez sous ces quelques lignes un souvenir qui vous porte encore.


On boit chaque jour de sa vie pour ne pas oublier ces jours-là. Pour se souvenir.


Ne les oubliez pas et conservez-les comme un trésor car ils seront votre moteur. Et si l’envie vous y prend, contactez moi afin que je vous aide à les mettre en texte.


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