C’est à la fin du Moyen Âge que le rutabaga apparait en Scandinavie. Il rejoint l’Europe et y est cultivé dans toute l’Europe dès la fin du XVIIe siècle.
Il est apprécié pour sa grande résistance au froid et sa bonne conservation lors des longs hivers des pays nordiques.
Avec la première et la seconde guerre mondiale il s’avère très utile pour nourrir bêtes et Hommes.
Cependant, pour ne pas faire partie des aliments réquisitionnés par l’occupant, c’est la culture de la version fourragère qui est privilégiée.
Son goût amer est peu appréciable et l’aliment étant l’un des seuls disponibles est pourtant cultivé sous toutes ses formes du matin au soir. On en fait même un ersatz de café.
Cette consommation à outrance et peu ragoutante du fait de sa variété peu adaptée à la consommation humaine détruit la réputation de ce légume.
De nos jours, la variété de qualité est remise à l’ordre du jour, notamment dans les cultures bio. Il retrouve ainsi un peu ses lettres de noblesse et revient dans nos assiettes.
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