Dès l’époque des Gaulois, les graisses animales sont utilisées pour cuisiner. Elles portent le nom de suif et proviennent du bœuf, mouton, cheval et autres mammifères, sauf le porc.
En effet, la graisse issue du porc et appelé le saindoux est alors considéré comme un produit plus luxueux, notamment pour son utilisation en pâtisserie, entre autres pour la fameuse pièce montée des mariés.
Ce sont les romains qui introduisirent par la suite l’huile, spécialement d’olive dont ils étaient grands producteurs.
On retrouve aussi le suif ou le saindoux jusqu’au milieu du XXe siècle, sur les tartines des paysans qui se nourrissent beaucoup au petit déjeuner afin de travailler le plus dans la fraicheur du matin en été.
Il n’est alors pas rare qu’ils boivent juste une chicorée avant l’aube et reviennent vers 10 h pour le plus gros repas de la journée. C’est là que les tartines de gras et une bonne soupe les attendent avec de la charcuterie qu’ils produisent eux-mêmes avec le porc tué dans l’année.
De nos jours, il a été supplanté par le beurre, la margarine et l’huile. Mais les cuisiniers gourmés lui gardent leur préférence et les pâtissiers l’utilisent encore dans certaines recettes comme leurs pâtes brisées.
Par ailleurs, son point de cuisson élevé à 30 °C permet d’éviter qu’il ne devienne toxique à forte cuisson ce qui en fait un atout de choix pour de nombreuses recettes.
Je vous propose ici une recette gourmande de la région de Forez (actuel centre du département de la Loire).
2 commentaires
Sebastien | Marques Ordinaires · 22 novembre 2021 à 7h31
Je n’en ai jamais goûté, mais je ne sais pas pourquoi, ça doit être bon 😅.
Aline Jeanne · 22 novembre 2021 à 8h01
Oui ça donne envie 😍