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Pour ce deuxième post sur les chansons dont Mémo-livre porte le message dans son histoire, je voulais parler d’une autre mémoire qui flanche et celle-là est moins futile. Je souhaite ici parler de cette satanée maladie qui touche de plus en plus de nos aînés : Alzheimer.

Les chiffres ne sont pas rassurants et la cause n’en est pas toujours bien connue. Mais je ne sortirais pas là des analyses médicales, ce n’est pas le propos de Mémo-livre.

Alors tout d’abord la chanson : Elle oublie. Interprétée par une belle voix de la chanson française partie trop tôt, Maurane, accompagnée de Bernard Lavilliers. Cette chanson est en effet un hommage à une autre belle artiste partie trop tôt, Annie Girardot.

Cette dernière représente bien malgré elle, le combat d’une société pour la dignité de l’être humain jusqu’au bout.

Alors que sa filmographie devrait être l’étendard accroché à son nom, la maladie lui a non seulement pris son passé, son identité mais aussi sa postérité.

Cette maladie qui touche nos plus anciens avec une statistique implacable (14,2% des plus de 75 ans sont atteints) n’épargne que peu de famille.

Alors pour Mémo-livre cette maladie est un défi au-delà de la médecine. Combien de personnes pourront ainsi me confier leur mémoire avant qu’elles ne soient touchées ? Je ne peux accepter la perte de toutes ces histoires et mémoire singulières, si riches qui sont dans nos familles. Des histoires et qui ne seront pas récoltées à temps. Ma grand-tante fut par ailleurs une de ses victimes… Alors j’ai récolté auprès de ses sœurs et je continuerais de prendre la parole de mes aînés tant qu’ils sont là !

Et vous ? Racontez-moi votre histoire avant qu’il ne soit trop tard…

Alors je ne suis pas d’un tempérament pessimiste et même une personne atteinte est porteuse encore longtemps de savoir. Il faut juste prendre le temps d’écouter. Et le temps j’en ai pour vous !

Et puis, parce que Mémo-lire ne sera jamais un verre à moitié vide, je préfère vous redonner une vidéo même si ça n’est pas une musique. Parce que la postérité ça ne peut pas être une maladie, surtout quand on s’appelle Annie Girardot.

J’aurais pu choisir des montages de toute sa filmographie, mais ça fait long, très long. Alors j’ai choisi du burlesque pour garder le sourire !

Mais tout de même rappelons-nous au-delà de cette rigolade : une carrière qui laisse 10 nominations, une coupe Volpi de la meilleure interprétation féminine, trois césars en tant que meilleure actrice (dont 2 pour des seconds rôle), des hommages et un Molière d’honneur pour toute sa carrière.

Au-revoir « Mademoiselle » comme la surnommaient les journalistes.


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