Je me rappelle un narrateur dont je faisais la biographie qui un jour m’a parlé de cette méthode de préparation de la viande. Laissez-moi vous le citer :
Au patelin, il y avait une femme, Lucie B., son mari François était chasseur, et en fin de saison, il aimait aller à la bécasse. C’est très bon la bécasse, mais faut savoir la faire. Elle, elle les pendait par le cou dans l’arrière-cuisine. Et elle attendait. Une fois elle me dit : « tu aimes la bécasse ? Entre, je vais te montrer ». Et je suis rentré, ça puait le pourri. C’est ce qu’on appelle le faisandé. J’étais loin d’être difficile, mais ça sentait tellement mauvais que je n’avais pas envie d’en manger. Elle m’a tellement persuadé que je suis resté, et je me suis régalé. Comment peut-on faire une viande faisandée qui pue la charogne, la putréfaction, pour en faire un plat excellent ? Il ne faut pas seulement attendre, mais il faut savoir faire.
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Cependant, tout le monde n’a pas le savoir-faire et manger une viande putréfiée est un risque sanitaire majeur que je ne vous conseillerais pas de prendre. Alors peut-être trouverez-vous dans le commerce une viande déjà faisandée, mais assurez-vous que le commerçant soit fiable, soit je crois plus raisonnable de prendre un animal non faisandé pour cette fois.
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