Nous sommes à Bagdad au Xe siècle et un homme écrit soigneusement une compilation de recettes du VIIIe au Xe siècle. Sur près de 420 recettes réparties en 73 chapitres, 12 sont réservés aux seuls desserts. Dedans, on trouve 6 recettes de nãtifs, l’ancêtre du nougat.
Bagdad est alors un lieu d’échanges culturels et commerciaux avec Alep (en Syrie maintenant) et Harran (en Turquie à présent). Elle est aussi en contact avec L’Andalousie qui, sous domination musulmane, est à ce moment-là le siège d’une culture très riche qui s’exporte sous tout le pourtour méditerranéen.
C’est ainsi que l’on retrouve une variété et de noms et de recettes liées au nãtif.
En Italie, une trentaine de torroni décline cette recette, tandis qu’en France 4 recettes de nougats se développent à partir du XIVe siècle. Son nom serait issu de sa forme occitane noga signifiant « noix ».
1 commentaire