Depuis le néolithique, soit 6000 ans avant Jésus-Christ, les premiers laits fermentés apparaissent en Asie centrale, par accident, comme c’est souvent le cas pour les grandes découvertes…
Du lait dans des peaux de bêtes, laissé au soleil, tourne sous l’action des bactéries environnementales.
La bonne nouvelle, c’est que sous cette forme le lait semble se conserver mieux. Partout dans le monde, cette méthode va s’exporter. Les laits fermentés se retrouvent partout et sous toutes les formes en fonction du lait d’origine : vache, brebis, buffle, yak, chamelle ou jument.
Avec le temps, ces préparations montrent aussi leurs vertus thérapeutiques. La principale d’entre elles est son rôle digestif. Ainsi, au XVᵉ siècle, Le médecin prescrivait du yaourt au roi François Ier.
C’est en 1904 qu’un scientifique de la « bande à Pasteur », comme on la nomme, recherche le ferment à l’origine des « yahourts bulgares ». Il isole le bacille bulgare. Il se nomme Elie Metchnikoff et gagne le prix Nobel de médecine en 1908.
En 1917, Isaac Carasso lance la production industrielle du « yaourt », Mais il n’est vendu qu’en pharmacie à l’époque. Il va se développer progressivement aux États-Unis dans les années 20 et en France à partir des années 50.
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