Dès l’antiquité, la question la plus importante dans l’alimentation est la conservation des mets. C’est ainsi que les fruits confits font leur apparition pour préserver les fruits frais tout au long des saisons et des voyages.
À l’époque, le procédé est une cuisson lente dans son propre jus additionné de miel. Ces richesses gustatives se développent à Rome, mais aussi principalement en Orient.
C’est lors des croisades que l’Occident redécouvre donc les fruits confits durant le Moyen-Age.
En 1555, Nostradamus en vante même la préparation dans un livre de confiserie.
Dans le Lubéron, les papes s’en régalent et alors se développent une tradition des fruits confits en pays d’Apt, à tel point que Madame de Sévigné en 1650, en parlait comme d’un « chaudron de confitures ».
L’activité va se développer tout au long des siècles. Au XIXᵉ siècle, ce ne sont ainsi pas moins de 18 fabriques qui fournissent l’Angleterre en fruits confits.
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